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Biographie

Mélanie Laurent est née le 21 février 1983 à Paris d’une mère professeur de danse et d’un père comédien de postsynchronisation (Pierre Laurent, qui double plusieurs héros des Simpson dont Ned Flanders).


Shooting Stars Portrait, 2007

La jeune fille est donc très tôt plongée dans le milieu artistique mais il lui faudra attendre plusieurs années avant de se faire remarquer par Gérard Depardieu. Ce n’est d’ailleurs en réalité qu’un coup du hasard puisque Mélanie accompagnait simplement l'une de ses amies sur le tournage d’Astérix et Obélix contre César… Enfin, peu importe, l’acteur lui donne sa chance et lui ouvre les portes du cinéma français…

Ainsi, en 1998, Mélanie se voit confier le petit rôle de Lisbeth dans le drame Un pont entre deux rives de Fréderic Auburtin (co-réalisé par Gérard Depardieu, justement). Elle y donne notamment la réplique à Carole Bouquet : un bon début, non ? Quoi qu’il en soit, l’expérience lui a plu puisqu’elle retourne sur les plateaux l'année suivante pour les besoins du téléfilm Route de Nuit. Elle s'essaie également au doublage en prêtant sa voix à Satsuki, l'un des personnages du film animé japonais Mon voisin Totoro.

Fin 2000, Mélanie tourne dans Ceci est mon corps, de Rodolphe Marconi. Sa prestation aux côtés de Louis Garrel et de Jane Birkin ne la fait cependant pas éclater et son ascension est alors plus qu’incertaine… Le film est tout de même présenté en Mai 2001 au Festival de Cannes, peu avant que Mélanie ne décroche son baccalauréat L, option cinéma.

Finalement, il faudra attendre l’intervention de Michel Blanc et la sortie d'Embrassez qui vous voudrez en 2002 pour qu’elle crève enfin l’écran. La toute jeune actrice y incarne Carole, la petite amie de Gaspard Ulliel, qui fait lui aussi ses débuts dans la cour des grands. La comédie est un véritable succès et séduit tous les âges. Il faut dire qu’elle réunit un casting parfait : Jacques Dutronc, Charlotte Rampling, Lou Doillon, Karin Viard, Clotilde Courau et bien d’autres…


Cinélive, 2002

La même année, Mélanie tourne dans le court-métrage de Patrick Timsit La Faucheuse puis avec Francis Huster dans le téléfilm Jean Moulin, une affaire française. Malheureusement, elle connaît parallèlement sa première « erreur de parcours » avec le petit rôle de Célia dans Snowboarder d’Olias Barco. Même l’acteur vedette, Nicolas Duvauchelle, avouera peu après la sortie du film que l’échec ne pouvait être évité : trois belles scènes de glisse et un tournage dans une superbe station de ski suisse ne rattrapent pas la pauvreté d’un scénario…

Après une apparition furtive dans Une vie à t'attendre, Mélanie signe en 2003 un contrat avec Kenneth Bi et empoche le rôle de Sabine dans le film hong-kongais Rice Rhapsody (Hainan Chicken Rice ou Hainan ji fan). Ce dernier fait un véritable tabac à l’étranger mais ne sort pas en Europe. Tant pis, la jeune actrice en garde de bons souvenirs : un tournage entièrement en anglais à l’autre bout du monde et la découverte d’un style cinématographique différent.

Mélanie est également ré-engagée l'année suivante par Rodolphe Marconi pour le film Le Dernier Jour. En plus de retrouver cette vieille connaissance, elle y donne de nouveau la réplique à Gaspard Ulliel. Ce drame est plutôt bien accueilli par les critiques mais le succès n’est pas réellement au rendez-vous. Quelques mois plus tard elle tourne dans le court-métrage Les visages d’Alice.

En 2005, Mélanie redevient enfin « l’actrice à surveiller » après sa scène très remarquée dans le film troublant de Jacques Audiard, De battre, mon cœur s’est arrêté. Sa carrière prend alors un nouveau tournant.

Et oui, après son apparition dans le très médiatisé Indigènes de Rachid Bouchareb et le tournage du film belge Dikkenek, elle décroche son premier grand rôle. Vous l’avez deviné, c’est celui de Lili, l’héroïne du film Je vais bien, ne t’en fais pas, de Philippe Lioret. L’histoire est émouvante, la bande-son magnifique et les acteurs tout simplement géniaux. Mélanie y accomplit un travail titanesque et séduit les spectateurs par sa fraîcheur, sa prestance et son regard charmeur et envoûtant. Du reste, son interprétation lui vaudra plusieurs nominations et récompenses, dont le prix Romy Schneider et le César du Meilleur espoir féminin, qu'elle dédiera à son compagnon Julien Boisselier, rencontré sur le tournage du film et de qui elle se séparera en janvier 2009.


César du Meilleur Espoir Féminin - 32ème Cérémonie des César, 2007

En octobre 2007, Mélanie assure la promotion du polar La Chambre des morts, une adaptation du livre de Franck Thilliez réalisée par Alfred Lot. Ce thriller français glace le sang du public à sa sortie au mois de novembre mais n’est pas si bien accueilli par la presse. La jeune actrice ne fait cependant que confirmer son talent en campant Lucie, une femme flic au passé mouvementé et pourtant déterminée à résoudre sa première affaire.

Elle débute ensuite l’année 2008 avec la sortie du film de Cédric Anger : Le Tueur. Puis vient Paris, de Cédric Klapisch, avec qui elle rêvait de travailler et dans lequel elle campe une étudiante un peu légère. Malgré une critique mitigée, le film rencontre un large succès auprès du public français.

En mai 2008, elle présente en compétition officielle au 61ème Festival de Cannes un court-métrage qu'elle a réalisé : De moins en moins. Très touchant, on y suit le combat d’une jeune femme contre une maladie qui lui fait perdre la mémoire et efface peu à peu les moments importants de sa vie…
Si Mélanie a entièrement écrit le scénario et les dialogues, elle s’est tournée vers ses amis pour se forger un casting d’enfer puisqu’elle a fait appel à Delphine Benattar, Julien Boisselier, Eric Caravaca et Mélanie Doutey. Son petit frère, Mathieu, tient également un rôle.
Malheureusement pour l’actrice, son court métrage ne remporte pas la Palme d’or. Cela ne l’empêche cependant pas de planer et de rêver à ses nouveaux projets, en commençant par un court-métrage de Sean Ellis avec Guillaume Canet, Voyage d’affaires.

A la rentrée 2008, Mélanie réussit à séduire le célèbre réalisateur américain Quentin Tarantino et signe avec lui un contrat pour jouer dans son prochain film, Inglourious Basterds. Elle rejoint un casting de choc (Brad Pitt, Diane Krueger, Daniel Brühl…) et fait ses premiers pas à Hollywood, même si le tournage a lieu en Europe. En effet, l’histoire se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale, en France et en Allemagne, et suit un groupe de soldats juifs américains surnommés les « Basterds » par les nazis.
Fortement médiatisé, ce long-métrage est présenté en compétition officielle au 62ème Festival de Cannes le 20 mai 2009. Sur le tapis rouge, Mélanie et Quentin Tarantino se montrent très complices. Ils volent même la vedette à Brad Pitt en rejouant la célèbre scène de danse de Pulp Fiction, Palme d’or en 1994.


Quentin Tarantino et Mélanie Laurent - 62ème Festival de Cannes, 2009

En plus d’être à l’affiche d’Inglourious Basterds durant l’été 2009, Mélanie est également aux génériques de la comédie romantique canadienne Jusqu’à toi et du drame italien L’Amour caché.
A l’automne, elle assure la promotion du film de Radu Mihaileanu, Le Concert, dans lequel elle incarne une jeune violoniste française en vogue. Un rôle extrêmement éprouvant et sensible : Mélanie réalise une nouvelle fois une performance extraordinaire.

En mars 2010, nous la retrouvons dans La Rafle, magnifique film historique sur la rafle du Vel’ d’Hiv’, ainsi que sur les planches du théâtre avec la pièce Promenade de santé, écrite et mise en scène par Nicolas Bedos (nomination pour le Molière de la Révélation théâtrale féminine).

En 2011, Mélanie est au générique du film américain de Mike Mills, Beginners, aux côtés d’Ewan McGregor et de Christopher Plummer. Il ne lui aura pas fallu longtemps pour retourner à Hollywood ! Elle joue également aux côtés de Clovis Cornillac et de Tchéky Karyo dans Requiem pour une tueuse, de Jérôme Le Gris, et dans la nouvelle comédie dramatique de Jennifer Devoldère, Et soudain, tout le monde me manque.
L'année 2011 est également marquée par un événement cinématographique important : Mélanie est choisie pour être la maîtresse de cérémonie du 64ème festival de Cannes, dont le jury est présidé par Robert de Niro.

Mais la jeune comédienne n’oublie pas pour autant sa carrière de réalisatrice : après un court-métrage pornographique pour la chaîne Canal + (A ses pieds, diffusé le 25 octobre 2008), elle filme son premier long-métrage, Les Adoptés, en 2010. Elle devrait d’ailleurs aussi y jouer un rôle… Réponse en novembre 2011.

Parallèlement, la jeune femme décide relever d’autres défis, musicaux cette fois, notamment un album, « En t'attendant », composé avec l’aide de l’artiste irlandais Damien Rice (sorti en mai 2011). Elle pousse également la chansonnette pour le disque Madame Aime, réunissant treize actrices françaises, et pour la bande-originale du film Thelma, Louise et Chantal.
Mais Mélanie met également son talent et sa notoriété au profit de la cause écologique en participant à la pétition musicale mondiale « Beds Are Burning » (reprise de la chanson phare du groupe Midnight Oil). Le tube réunit une pléiade de stars (Guillaume Canet, Marion Cotillard, Lily Allen, Yannick Noah…) et soutient le combat de Kofi Annan dans la lutte contre le réchauffement climatique.
En juin 2010, la jeune femme devient aussi la marraine de Théodora, une association française en faveur des enfants victimes d'hospitalisations de longue durée ou de pathologies lourdes.


Flaunt Magazine, 2009

Mélanie Laurent n’est donc pas seulement une comédienne. C’est une artiste. Le cinéma, le théâtre, la musique… : rien ne lui fait peur. Aujourd’hui, tout le monde se l’arrache et la vie lui sourit. Et pourtant, qui aurait misé sur elle les yeux fermés il y a plus de dix ans ? Elle, la petite fille qui n’a jamais pris de cours de comédie…

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Vous pouvez contacter Mélanie à l'adresse suivante :

Mélanie LAURENT
Agence UBBA
6, rue de Braque
75003 PARIS