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Dikkenek

Fiche technique

Réalisateur : Olivier Van Hoofstadt
Scénaristes : Olivier Legrain et Olivier Van Hoofstadt
Producteur : Marc Libert
Date de sortie : 21 Juin 2006
Genre : Comédie

Casting

Jean-Luc Couchard (JC), Dominique Pinon (Stef), Jérémie Renier (Greg), Marion Cotillard (Nadine), Mélanie Laurent (Natacha), Catherine Jacob (Sylvie), Florence Foresti (Le commissaire Laurence), François Damiens (Claudy), etc.

L'histoire

JC et Stef sont des amis d'enfance. Inséparables. JC est LE dikkenek belge, un donneur de leçon à cinq balles, un moralisateur, un tombeur de minettes, bref une grande gueule intégrale, coiffé comme un peigne. Stef est tout le contraire. Il cherche le Grand Amour, mais vu qu'il ne bouge pas de son lit, il va avoir du mal à trouver. JC lui explique donc la méthode : faire un sans-faute du point A jusqu'au point G.
Entre ces deux points, JC et Stef vont croiser : Claudy, le directeur des abattoirs d'Anderlecht et photographe amateur (de chair fraîche), Greg, un bébé-manager vissé à son portable, Natacha, une nymphette désoeuvrée, Fabienne, une pauvre petite fille de riches, Nadine, une institutrice qui préfère la schnouf aux tables de multiplication, ainsi que Laurence, une commissaire de police fâchée avec les conjugaisons, qui ponctue ses phrases à coups de gros calibre.

Photos et vidéos

Teaser : la séance photo de Claudy

Interview de Mélanie Laurent

Retrouvez également toutes les photos du film dans la galerie.

Critiques

Elle - Françoise Delbecq : A hurler de rire, ce Dikkenek n'est pas sans rappeler, dans la violence et l'absurde de ses dialogues et de ses situations, C'est arrivé près de chez vous (...) Hautement recommandable.

Studio Magazine - Patrick Fabre : Les séquences, parfois brouillonnes mais toujours bouillonnantes, s'enchaînent dans un crescendo ravageur qui laisse le spectateur vidé d'avoir trop ri.

MCinéma.com - Arnaud Lefranc : A condition de goûter son humour particulier et rentre dedans, voilà un film qui vous mettra de très méchante humeur pour quelques heures. Et ça, ça fait du bien !

Ce que vous ne saviez pas

Le casting de Dikkenek, coproduction franco-belge, est essentiellement dominé par des acteurs français, puisque s'y côtoie Marion Cotillard, Catherine Jacob, Mélanie Laurent ou encore Dominique Pinon. Seul, Jérémie Renier, l'une des têtes d'affiche de cette comédie, est de nationalité belge.

Mélanie Laurent a reçu en octobre 2006 le prix Romy Schneider, notamment pour sa participation à Dikkenek. Son ami Jérémie Renier a quant à lui gagné l'équivalent, à savoir le prix Jean Gabin.

La première réaction de Mélanie à la lecture du scénario de Dikkenek ? « Qu’est-ce que c’est que ce film ? De manière très positive. J’étais très contente de m’engager dans un film aussi barré. J’ai l’impression que c’est une comédie barge d’auteur. On ne comprend pas toutes les vannes mais à la lecture, il y avait des répliques entières hallucinantes. C’est tellement différent des comédies françaises où on sait où ça va. Là, on est dans un truc très cruel et acide mais avec de vrais pans de dialogues. Après, sur le tournage, il y avait une part d’improvisation de chacun qui était énorme mais on est parti avec une base où il y avait beaucoup de choses à développer. »

Dans Dikkenek, Mélanie incarne une demoiselle frivole qui aime multiplier les conneries pour se sortir de son existence placide et accessoirement oublier que papa et maman ne sont plus là. « Ça va paraître très prétentieux mais je suis demandée pourquoi ce personnage sortait avec ce mec-là. Pourquoi elle est également allée suivre un mec pour des photos de charme ? Dans les scènes coupées, on explique que c’est une fille qui n’a jamais connu ses parents, qui a beaucoup d’argent et qui avait besoin d’aller voir ce que pouvait être dangereux. Elle est tellement blindée qu’elle n’a pas besoin de travailler. »

Qui dit Dikkenek, dit comédie belge truculente mais surtout grivoise avec de bons gags. Sa présence parmi ces drôles de monstres surprend mais elle a su imposer ses choix dans un scénario à la fois très écrit et très libre où tous les excès étaient favorisés. « Par rapport à Dikkenek, j’ai beaucoup freiné. Dans le scénario d’origine, il y avait des passages encore plus osés. C’est ce que dit Catherine Jacob dans le film: elle cherche sa petite culotte partout. Au bout d’un moment, j’ai vu comment se passait le film. Je me suis rendue compte que ces scènes paillardes n’étaient pas utiles du tout. Ça n’apportait pas grand-chose de montrer une nana qui se balade à poil tout le temps, à part bien évidemment pour les gens qui vont regarder. Habillée, elle est tout aussi libérée sexuellement et libérée tout court. Je me suis un peu battue contre ça. Je pense qu’aucune comédienne adore jouer nue et quand ce n’est pas justifié, c’est encore plus terrible parce qu’on a l’impression de se faire avoir. »